Le 16 juin 1976, au fort de l’apartheid qui sévit en Afrique du Sud, de centaines d’enfants sont massacrés à Soweto. Une tuerie due à une marche de revendication portant sur l’enseignement de la langue « afrikaner » dans les écoles. C’est  en hommage à ces martyrs de la lutte contre l’apartheid que depuis le 16 juin 1991, l’on célébré la journée de l’enfant africain.

21 ans après cette tragédie l’on remarque que la plupart des enfants ont un avenir sombre ou scellé. Ceci est le fait soit de la pauvreté des familles, soit de l’environnement politique, social, économique ou culturel agressif dans lequel ils vivent. En Afrique, le milieu dans lequel vit l’enfant  place la majorité dans situation de danger permanent. C’est en réponse à toutes ces incertitude que la société africaine et (peut être) mondiale se mobilisent chaque 16 juin pour se questionner sur l’avenir de l’enfance et sur les conditionnelles à son bien être, à sa suivie et sa formation.

Christian Happi

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