aeroporthappi.jpgLes fouilles qui ont commencé la semaine dernière n’ont toujours  pas permis de localiser la fuite.

 Les techniciens continuent de travailler d’arrache pied. Organisés par groupe, ils tentent de localiser le tuyau endommagé. Hier sur le site sécurisé, un Caterpillar était en train de poursuivre les travaux de creusage. Un travail qui s’est déporté dans l’enceinte même de l’aéroport. Tandis qu’à quelques mètres du chantier, se trouvait un groupuscule de  techniciens. Ceux-ci  prélevaient  à l’aide d’une  bouteille plastique un échantillon du liquide jaunâtre qui se trouvait dans la fosse. « Ce n’est pas du carburant » lance d’un des techniciens en humant le liquide.

Visiblement, les travaux n’ont  toujours pas permis de localiser la canalisation endommagée.  Pourtant, au lendemain de la panne,  les populations environnantes  ont été déguerpies sous l’injonction des autorités administratives. Toutes les habitations se trouvant dans le périmètre de sécurité déterminé détruites. « Nous ne savions pas que des tuyaux de carburant passaient a proximité de nos maisons », confie un riverain. Approché pour en savoir davantage sur l’évolution des travaux, le reporter de la Nouvelle Expression a été refoulé par le vigile qui était posté à la guérite du dépôt pétrolier HRS.

Du côté des autorités administratives, on est vigilant à la situation. « Le périmètre de sécurité qui a été défini tient compte de la zone où les fuites de carburant sont pressenties. Je pense qu’il ne faut pas parler de déguerpissement des populations, mais plutôt de sécurisation. Nous avons expliqué aux populations le risque qu’elles encouraient en restant sur les lieux. Elles ont d’ailleurs compris le danger et coopéré. Tout le monde a pris des dispositions pour se mettre à l’abri ».

Retour à l'accueil