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Entretien des voies de circulation
Le déplacement des réseaux ralentit les travaux
A Douala, le taux d’avancement des travaux s’agissant de l’entretien des voies de circulation secondaires est relativement faible du fait des câbles des concessionnaires.
Dans les différentes articulations du Plan d’urgence triennal (2015-2017) pour l’accélération de la croissance figurent le volet urbain qui consiste à entretenir des voies de circulation secondaires dans les grandes métropoles du Cameroun. A Douala, la situation en termes d’avancement des travaux sur le lot1, c'est-à-dire la réhabilitation entre autres de la voie du marché Youpwé sur une longueur de 2000 m, n’est pas reluisante. Elle se situe à date du 26 mai 2016, à 47,02% pour une consommation des délais de 47,54%, a constaté Jean Claude Mbwentchou, ministère du Développement urbain et de l’habitat (Minduh). Lui qui a effectué vendredi dernier les principaux chantiers relevant de son département ministériel dans la capitale économique. Le second lot, celui qui concerne la réhabilitation des voies du quartier Sodiko (entrée pilote : rue 4 493 et desserte temple EEC de Sodiko : rue 4 521 sur une longueur de 800 m), présente là également, un état d’avancement faible. Il est de 32, 70 % pour une consommation des délais de 47,54% selon le chef de mission de contrôle.
Quoi qu’il en soit, le faible taux d’exécution des travaux sur les lots 1, 2, ou 3 est lié à la présence des réseaux électrique et autres sur le site. De manière globale, a expliqué un responsable de Mag l’entreprise camerounaise chargée d’exécuter le lot 1, le déplacement des fils électriques et des tuyaux d’eaux représente 18, 28% du montant du marché contre 0,29% initialement prévu dans les différents contrats. Et contrairement à Camwater et Camtel toutes deux très impliquées à l’heure actuel dans le chantier, « Eneo bloque les travaux de terrassement à cause des procédures administratives très lourdes ; elle a été saisie depuis le 17 mai dernier pour la mise en chantier de l’entreprise Mag mais ceci n’est pas encore autorisé. », a relevé la mission de contrôle lors d’une réunion avec les diverses administrations concernées des locaux de la CUD à Douala.
A l’en croire, les sous-traitants à qui, un peu d’argent a déjà été donné ne peuvent pas démarrer les travaux parce qu’elles attendent encore la lettre de mise en chantier. Pareil pour le lot 2 où jusqu’à ce jour, aucun sous-traitant n’est encore mobilisé par l’entreprise adjudicataire à cause des problèmes liés au déplacement des réseaux des concessionnaires.
C.H.
Des recommandations pour accélérer les travaux
Jean Claude Mbwentchou, ministère du Développement urbain et de l’habitat (Minduh), a tenu le vendredi 27 mai 2016 à Douala, une réunion avec les différentes parties-prenantes dans le projet de construction de la « Cité des Cinquantenaires » situé au lieu-dit ancien « Cité des douanes » au quartier Bonapriso. A l’issue des échanges, nombre de recommandations ont été formulées dont les plus saillantes dans la perspective de faire avancer le chantier sont entre autres : Procéder au démarrage des travaux en respectant les dispositions réglementaires, les membres du comité technique sont appelés à déposer leurs observations relatives au plan de commercialisation dans un délai de 10 jours, les maîtres d’ouvrage et d’œuvre doivent faire valider tous les documents relatifs à ce projet dans un délai de 10 jours…
D’un coût global de 30 milliards de FCFA, la « Cité des Cinquantenaires » de Douala est un ensemble d’immeubles comprenant les logements de standing, un centre commercial, des commerces et des bureaux. Aussi d’espaces de loisirs (piscines, espaces de jeux…), de promenades de circulation, des parkings aériens et souterrains. L’infrastructure est financée par Shelter Afrique, le CFC, la CUD, la SAD et les banques commerciales locales sur une durée de 30 mois