Emploi
 La couverture sociale des journalistes préoccupe la CNPS
L’organisme étatique a pris jeudi dernier des dispositions en vue d’emmener les patrons  de presse à déclarer leurs effectifs.
La sécurité  sociale des acteurs  du secteur de la communication (journalistes, agences, annonceurs)  reste l’un des objectifs prioritaires  du gouvernement camerounais.    Surtout lorsqu’on constate que la plupart des patrons de presse n’affilient pas leurs journalistes à la Caisse nationale de prévoyance sociale(CNPS). Pourtant, des outils comme  la télé déclaration, pré immatriculation et consultation du compte individuel assuré sont  mis à leur disposition. Issa née Sali Aïssatou, Chef de centre  à la direction régionale Littoral Sud-ouest de cette institution l’a fait savoir hier, jeudi lors de la première  réunion du Comité  régional de suivi et d’évaluation de la convention tripartite de collaboration entre cette institution, le ministère de la communication et les organisations syndicales du secteur de la communication. Signée en 2013,  cette convention vise la facilitation de l’immatriculation des travailleurs du secteur de la communication à la CNPS en vue de leur prise en charge à travers  le paiement des prestations sociales servies par l’organisme
A la réalité,  sur les 36 entreprises de communications répertoriées au quartier de Makepé(Douala), seulement 11 ont déclaré leurs effectifs à la CNPS. La situation est encore plus préoccupante  dans la zone de Bassa où on ne recense que  13 personnes bénéficiant d’une couverture sociale, sur les deux structures qui s’y trouvent.  Soit 11 travailleurs exerçant  à Dan Broadcasting System (DBS).  Du côté de Bonanjo, si l’on croit le chef d’agence de cette zone géographique, on dénombre 34 entreprises évoluant dans le secteur de la communication. Un état des lieux sans doute étonnant lorsqu’on sait qu’une chaîne de télévision emploie une kyrielle de travailleurs : reporters, monteurs, caméramans, maquilleuses…, souligne l’un des représentants du ministère  de la communication dans le Littoral.   Avant de se rendre à l’évidence : «   Ce n’est pas évident de maîtriser les effectifs de la presse écrite ».  
En attendant que   ces employeurs « réfractaires »  se mettent en règle,  une série  de recommandations ont été prises dans la perspective de changer la donne. Notamment  la sensibilisation et le contrôle  des organes de presse, échange des fichiers entre la CNPS et le Mincom,  descente conjointe sur le terrain afin de débusquer toutes les entreprises de presse  et leurs effectifs…
C.H.
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